Nées de la loi Macron d’août 2015 (référence juridique: Décret N° 2015-1173 du 23 septembre 2015) les Zones touristiques internationales (ZTI)ont pour principal objectif de retenir à Paris les touristes étrangers qui avaient tendance à bouder la capitale française pendant le week end et rejoindre des villes comme Bruxelles ou Londres où les magasins sont ouverts le dimanche.
Le deuxième objectif était d’augmenter les achats des Parisiens, nationaux ou internationaux qui trouvent plus confortable de faire leurs courses le soir.

Cela ayant pour but final de renforcer l’attractivité de la capitale pour les investisseurs. L’augmentation du chiffre d’affaires des boutiques induisant une meilleure rentabilité.

Ainsi, initialement, douze zones de rayonnement international permettant l’ouverture dominicale et nocturne avaient été identifiées Paris intramuros:
– Le Marais (IV ème)
– Les Halles (II ème)
– Saint-Honoré Vendome (Ier)
– Haussman (IX ème)
– Montmartre (XVIII ème)
– Charles de Gaule – Etoile (VIII ème)
– Maillot-Ternes (XVII ème)
– Beaugrenelle (XV ème)
– Rennes-Saint-Sulpice (VI eme)
– Olympiades (XIII ème)
– Saint-Emilion-Bibliothèque (XII ème – XIII ème)
– Saint- Germain (VI ème)

Cette décision a eu de nombreux effets positifs: économiques bien sur mais aussi celui de permettre à Paris de retrouver une place internationale
Depuis l’ouverture dominicale, les fréquentations et les dépenses sont comparables à celles d’un samedi. Il ne s’agit pas pour autant d’un volume d’activités inchangé lissé sur 7 jours au lieu de 6 mais bel et bien d’une augmentation liée à la clientèle internationale.
Cependant, le 19 avril dernier, le Tribunal Administratif a annulé par deux arrêtés les ZTI Saint-Emilion- Bibliothèque » et « Maillot-Ternes » qui ne pourront ainsi plus bénéficier d’ouverture dominicale ni nocturne.

Le Tribunal a en effet considéré que la ZTI « Saint-Emilion- Bibliothèque » était trop excentré des touristes, et que la ZTI « Maillot-Ternes certes prolongeait les Champs Elysées mais était plus connue des Parisiens que des touristes.

Les dix autres sites restent inchangés et sont concernés par un afflux de touristes internationaux à la recherche de quartiers vivants, culturels et emblématiques de la capitale.